PARLONS-EN!
Nous devons exposer les enfants tôt à un jeune âge, et à travers les années, à apprendre et assimiler les concepts de la santé et maladie mentale. Les enfants doivent être à l’aise de parler de problèmes de santé mentale, et nous verrons que les discussions de la santé mentale seront aussi communes que celles de nutrition, de santé respiratoire ou cardio-vasculaire. Les enfants sauront que, d’être en bonne santé signifie à la fois une bonne santé mentale ainsi que physique.
Il a fallu plusieurs années pour développer les ressources Esprit Sain – Corps Sain, et elles sont maintenant incorporées et utilisées dans le cadre du programme scolaire de « Développent Personnel Social et de « Vie Saine » en Nouvelle-Écosse et utilisées par certaines écoles dans les autres provinces du Canada tels que l’Ontario, la Colombie Britannique, et l’Alberta. Le matériel est enseigné par les enseignants d’élèves, principalement de la maternelle à la 9e année. C’est la première fois au Canada, que ce genre de formation a été mis en œuvre à une si grande échelle. La diminution de la honte reliée à la maladie mentale est centrale au programme. Lors de projet pilote, il ya eu un changement dans la franchise des élèves à mesure qu’ils vieillissaient. Les enfants jusqu’à la 3e année n’hésitaient pas à discuter des questions de santé mentale, mais les élèves plus âgés, 4e année et plus étaient plus réticents. Ils étaient toujours réceptifs à apprendre du sujet, mais moins enclins à parler de leurs sentiments. Nous ne pouvons pas dire avec certitude si c’est la stigmatisation qui cause ce changement, mais cela pourrait être un des facteurs. Une façon d’aborder le problème est de commencer la discussion sur la santé mentale alors que les enfants sont encore jeunes.